16 Novembre 2012 - 20h33 • 2500 vues

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Depuis le départ du Vendée Globe, les solitaires engagés n’ont pas toujours été à la noce. Pour la première fois depuis le coup de canon les libérant de la ferveur sablaise, ils trouvent les conditions rêvées qui font aussi le sel d’un tel parcours.

On ôte enfin le ciré, on sort les affaires détrempées pour essayer de se débarrasser de l’humidité ambiante. C’est un instant de pause dans la bagarre qui s’est engagée. Même la navigation devient, pour quelques jours, facile. Toujours tout droit, comme les scouts, ils mettent le cap sur le pot au noir qui sera le prochain juge de paix. Les navigateurs nous parlent de soupers sur la terrasse, du soleil qui les a réchauffés, du vent qui consent à se stabiliser. L’occasion pour eux de mesurer la chance qu’ils ont de continuer l’aventure, quand quatre d’entre eux sont déjà restés sur le bord de la route.  Alors, il ne serait pas étonnant que la plupart d’entre eux ait une pensée pour Marco, Kito, Louis et Sam qui, le cœur en berne, vont remiser leur rêves et regarder leurs potes poursuivre le chemin.

 

Trouver le bon équilibre

D’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), nouveau leader, à Arnaud Boissières (Akena Vérandas), ils sont onze à chercher à gagner un peu dans l’ouest pour aller se positionner vers la porte du pot au noir. Mais la tâche n’est pas si facile. Derrière, Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur), Gutek (Energa), Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) savent qu’ils ont une carte à jouer pour recoller. Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) espère juste que son pit stop sous le vent des Canaries lui permettra de réparer et de repartir à la bagarre. Cela fait moins d’une semaine qu’ils sont en course… S’offrir un temps pour récupérer, dormir comme un bébé, goûter un bon petit plat, n’est pas un luxe, juste une évidence nécessaire.

PFB