Retrouvez les principales déclarations des skippers lors du live du Vendée Globe de mardi. Au programme : Armel Le Cléac'h, Bernard Stamm, Bertrand De Broc, Vincent Riou et Jean-Pierre Dick.
Bertrand de Broc (FRA, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets)
Les conditions de navigation sont plutôt clémentes. Il y a toujours un vent d’est avec un peu de mer. On est assez pressé d’avoir des navigations un peu plus perturbées. J’attends un petit peu plus de rythme, comme tous les concurrents. La navigation dans les alizés, c'est un peu longuet... La situation est un peu compliquée, que ce soit à l’est ou à l’ouest.
J'aimerais trouver un rythme avec mon bateau, faire corps avec mon bateau et essayer d’aller vite parce que ce sont des machines extraordinaires.
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
Tout va bien. On avance doucement vers la porte des glaces. Il faut essayer de trouver le meilleur chemin possible. La météo n’est pas simple devant.
On n’est jamais sûr de son coup. Ce sont des aléas. J'ai choisi une route un peu plus nord, c’est ma stratégie actuelle. Il ne faut pas changer d’option pour s’aligner avec les autres, c’est souvent l’erreur.
Ce qui me passionne, c’est la stratégie météo. Depuis deux jours, on a pris des choix différents. C’est intéressant de voir les différentes trajectoires. On verra ce que ça donnera mais je ne pense pas que le Vendée Globe va se jouer ici.
Vincent Riou (FRA, PRB)
Je fais route depuis deux jours en direction du Brésil. On est au ralenti, ça permet de réfléchir, de digérer tranquillement. Il y a un moment où il va falloir passer à autre chose. Heureusement on est encore dans l’action. Je pense déjà à comment ramener le bateau du Brésil.
Je ne sais pas encore si je vais faire le convoyage du bateau mais j’aimerais autant le ramener. Mais, comme beaucoup de marins, j’ai une double casquette (de naviguant et de chef d'entreprise, ndlr). Il se peut que j’ai des obligations qui m’empêchent de le ramener.
Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
Il y a beaucoup de rotations de vents et beaucoup de zones sans vent. Ce n’est pas simple. Je suis dans une position médiane qui n’est pas simple.
Je ne sais pas encore quand je vais monter dans le mât (ndlr : pour réparer le hook de génois). Je me vois mal maintenant m’arrêter pour grimper. Ce sera sûrement après la dorsale parce qu’il y aura des vents un peu plus forts et donc la possibilité de mettre des voiles un peu plus petites.
Il faut rester dans le bon wagon et là, je ne suis pas très bien placé. Je ne suis pas très content de là où je suis.
Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac Paprec 3)
Ça se passe bien pour l’instant. La mer n’est pas très agitée et il n’y a pas beaucoup de vent mais ça va revenir. C’est vrai qu’on attend le vent...
Il y a toujours un peu de conviction personnelle, ce n’est pas simple. Depuis le début au large du Brésil, je m’étais plutôt positionné pour une stratégie plutôt ouest. C’est très difficile de faire un jugement sur une option comme ça mais on va voir ce que ça va donner, ça vaut le coup.
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives Cœur)
« Hier était une journée parfaite. Le coucher de soleil était vraiment très agréable avec quelques nuages et des couleurs étonnantes. J’en ai vraiment profité. J’ai dîné assis à l'arrière du bateau avec la lune à ma gauche. Elle dégageait beaucoup de lumière.
Je n'ai pas de voiles aussi grosses que les autres gars et je sais qu'ils sont plus rapides. Je vais devoir être malin sur mon positionnement pour ne pas être trop loin d'eux, même si je n'ai pas trop le choix. »