29 Novembre 2012 - 21h46 • 2772 vues

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C’est la bataille de chiffonniers. Sur la route du sud, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), François Gabart (MACIF) et Jean Le Cam (Synerciel) flirtent avec les vingt nœuds de moyenne quand le long de la bordure de l’anticyclone, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) résiste. Alex Thomson (Hugo Boss) a été éjecté du podium par les tenants de la route du sud, mais la grande question est de savoir si la tendance actuelle va se confirmer.

Si l’on s’en tient à la froide rigueur des chiffres, le déficit de vitesse en progression au but pour Armel Le Cléac’h (VMG) est de près de dix nœuds sur Jean-Pierre Dick, sur le dernier classement. Avec un peu plus de 110 Milles de retard en distance au but, on pourrait imaginer que le skipper niçois pourrait se retrouver dans onze heures en tête de course.

 

Mais voilà ! S’il est une chose qu’il est difficile à maitriser en mer ce sont les paramètres liés à la vitesse. Armel Le Cléac’h, comme Alex Thomson ou Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) peuvent reprendre du vent et voir leurs vitesses croître rapidement. De même, rien ne dit que le rythme d’enfer que mènent les hommes du sud pourra être tenu une éternité. C’est la glorieuse incertitude de la course au large de ne pas livrer tous ses secrets. Seule certitude : dans ces heures cruciales, chacun s’efforce de tirer le meilleur de son bateau. Les gains ou les pertes des prochaines heures peuvent peser lourd dans la balance.

PFB