02 Décembre 2012 - 16h37 • 6952 vues

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Cet engin au nom barbare a été adopté par de nombreux skippers pour ce Vendée Globe 2012-2013. Pour la première fois, ils peuvent ainsi produire de l’électricité grâce à la vitesse de leur bateau. Mais qu’est-ce qu’un hydrogénérateur ?

Cette pièce, qui peut s’apparenter à une hydrolienne, est située sur le tableau arrière de chaque monocoque entre les deux safrans (certains en ont deux, un de chaque côté tandis que d’autres n’en ont qu’un seul) et sert à produire de l’électricité. Il s’agit d’un support au bout duquel se trouve une hélice reliée à un alternateur. Une fois dans l’eau, cette dernière tourne grâce aux mouvements et à la vitesse du bateau. Lorsqu’il ne s’en sert pas, le skipper peut remonter son hydrogénérateur et le maintenir hors de l’eau afin de le préserver et de ne pas ralentir sa monture. Grâce à ce matériel, plus efficace que l’éolien et le photovoltaïque, les monocoques gagnent une autonomie certaine en ce qui concerne la production d’énergie.

Plusieurs navigateurs ont connu néanmoins quelques soucis de fixation du système en ce début de Vendée Globe, à commencer par Alex Thomson, contraint de réparer sa barre de liaison des safrans suite au fait qu’un de ses deux hydrogénérateurs s’était désolidarisé du tableau arrière. Bernard Stamm, Alessandro Di Benedetto, Bertrand de Broc et Tanguy de Lamotte ont, eux aussi, rencontré quelques difficultés.

La vidéo de Tanguy de Lamotte réparant un bout d’hydrogénérateur :


Réparation extrême pour Tanguy de Lamotte par VendeeGlobeTV