Retrouvez les principales déclarations du live du mercredi 5 décembre.
Tanguy De Lamotte (FRA, Initiatives-cœur) :
La nuit a été assez mouvementée. Depuis que je suis passé dans les îles de l’archipel de Tristan da Cunha, le vent est monté crescendo. Le bateau avance plutôt pas mal. C’est assez génial de glisser comme ça, il y a des albatros dans mon sillage qui me suivent. Il y a des belles séries de vagues donc on part en survitesse assez rapidement.
Les mouvements sont assez brutaux, il faut bien se tenir. Il y a des belles vagues, c’est délicat. On a du vent et le bateau ne force pas. Il n’y a aucun souci pour tenir la cadence dans les prochains jours.
Je vais passer assez facilement la prochaine porte. On devrait atteindre celle des Kerguelen dans six jours sans trop de difficulté.
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire) :
Nuit assez tonique. Pas mal de vent, pas mal de grains. La mer s’est un peu calmée, l’anticyclone pousse derrière nous ; il ne faut pas trainer. Il faut vite passer la porte devant nous avant qu’il n’arrive.
Dominique Wavre (SUI, Mirabaud) :
Ça tape beaucoup, on est un peu secoué, comme dans un shaker. La mer est très indisciplinée. On est rattrapé par un anticyclone. On est tellement nord qu’on a une route vers les anticyclones plus que vers les dépressions.
On a une atmosphère lourde. L’océan Indien est compliqué. Je vais passer pas mal de temps sur la table à carte. Pour l’instant, je sais ce que j’ai à faire, mais je ne vais pas vous le dire, car j’ai deux petits gars pas loin qui aimeraient bien savoir.
Jean Pierre Dick (FRA, Virbac-Paprec 3) :
Ça va, il y a du vent, beaucoup de mer. La mer est forte, beaucoup de grosse houle et dans des directions assez croisées. Quand on passe dans une vague, l’étrave enfourne dans et le bateau s’arrête. Ça fait beaucoup de bruit et c’est très inconfortable.