08 Décembre 2012 - 14h42 • 1904 vues

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Retrouvez les principales déclarations du live de ce samedi, avec Mike Golding, Armel Le Cléac'h, Jean-Pierre Dick, François Gabart, Loïck Peyron et Franck Cammas.

Mike Golding (GBR, Gamesa) : « Je me sens plutôt bien après ces quelques jours relativement faciles. J’ai pu me reposer et prendre le temps de ranger un peu le bateau avant de me préparer à la prochaine étape du voyage, après cette porte, que nous devrions atteindre d’ici une vingtaine d’heures (…). Chaque course est différente, avec des caractéristiques et une philosophie qui lui sont propres. Les conditions météorologiques et la compétition peuvent aussi faire changer beaucoup les choses. En ce qui me concerne, je me sens bien, surtout après ces derniers jours. Je me sens reposé et tout va bien sur le bateau. Les voiles sont en ordre et en bon état, tout fonctionne et c’est très important. Habituellement, à ce moment-ci de la course, il peut y avoir des problèmes techniques sérieux qui pointent le bout de leur nez mais là, moi, je n‘ai rien de sérieux à signaler. Je touche du bois, mais je n’ai pas de problème majeur et j’espère que ça va durer ! »  

Armel Le Cléac'h (FRA, Banque Populaire) : « Je me sens mieux aujourd’hui, on a enfin un peu de vent mais pour aller le chercher, il a fallu aller plus au sud que prévu. C’est très agréable de glisser à 15 ou 16 nœuds. Quand on sera tous alignés pour passer la prochaine porte, les positions seront plus claires, on pourra voir où en est chacun. Bien sûr, j’ai fait des simulations du routage des autres concurrents, ça fait partie du jeu. Mais le vent change tellement souvent que c’est dur d’en tirer des enseignements avant 5 ou 6 heures (…) Les portes des glaces sont un élément supplémentaire à prendre en compte dans le jeu. Mais on ne peut pas prendre la sécurité à la légère, surtout en solitaire. Au niveau de la stratégie, ce n’est pas toujours simple de les intégrer, il faut savoir anticiper et imaginer ce qui va se passer plusieurs jours plus tard ».

Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac-Paprec 3) : « Cet anticyclone est pénible, j’avais des vents de dix nœuds et maintenant c’est encore moins que ça, c’est difficile. Il y a quatre ans, nous n’avions pas passé autant de temps aussi proches les uns des autres, il y avait de gros écarts entre les bateaux dans l’océan Indien. Cette année, après une semaine dans l’océan Indien, il y a toujours des groupes soudés. On se croirait dans l’Atlantique (…). J’aime le grand sud, j’aime les vents soutenus et je me sens à l’aise dans cette zone. C’est là qu’on peut tirer un maximum de son bateau. Et puis c’est un territoire sauvage, je m’y sens bien. Ma situation actuelle est assez frustrante, justement parce que ces fameux vents forts ne sont pas là ».  

François Gabart (FRA, MACIF) : « On essaie d’attraper des vents plus forts dans le sud car ce qu’on a actuellement ne correspond pas à ce qu’on attendait. On en a un peu mais il est très changeant, c’est trop instable. J’ai vu que Banque Populaire et Virbac sont actuellement plus rapides. Je croise les doigts pour la suite ! »

Loïck Peyron, invité au Live du Vendée Globe : « J’ai disputé trois éditions du Vendée Globe mais je n’en ai terminé qu’une. Bien sûr on a toujours un œil sur les classements et les infos de la course. Je connais la plupart des concurrents, ainsi que leur parcours. J’ai trois favoris : Armel car il porte  les couleurs de Banque Populaire, Jean-Pierre Dick avec qui j’ai gagné la Barcelona World Race et Jean Le Cam qui navigue sur mon ancien bateau ».

Franck Cammas, invité au Live du Vendée Globe : « Je suis la course depuis le départ, c’est très serré. C’est dommage de voir Vincent Riou forcé d’abandonner, il se débrouillait bien, il était dans le bon groupe. Je sais aussi que Jean-Pierre Dick peut frapper un grand coup dans le Sud, il a beaucoup d’expérience. François Gabart est peut-être un bizuth mais il fait tout de même partie des favoris, et il est très bien placé. N’oublions pas qu’il y a plus de bizuths qui ont gagné le Vendée Globe que de récidivistes ».