Découvrez les principales déclarations du live de lundi avec Jean-Pierre Dick, Armel Le Cléac’h, Alessandro Di Benedetto et Tanguy de Lamotte.
Armel Le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
(Sur le passage du cap Horn) Les routages me font passer le cap Horn dans la nuit du 1 au 2. Pour nous, il devrait faire jour donc ce n’est pas mal pour voir les éventuels morceaux de glace dans la zone…
(Au sujet des icebergs repérés au cap Horn) Les icebergs sont une source de stress. Il y a un peu d’inconnu, notamment avec les growlers (ndlr : petits morceaux ou fragments d’icebergs) qu’on ne peut pas détecter. Il y a beaucoup d’aléatoire dans tout ça. On espère que ça se passera bien mais on va être vigilant. On va être occupé à regarder à l’extérieur pour s’assurer que tout se passe bien.
(Sa vision du cap Horn) C’est mythique. La dernière fois, il y avait eu beaucoup d’émotions. Cette année, les conditions sont un peu pimentées avec les glaces donc on verra. C’est un moment important, un moment particulier dans ma vie de marin. Je vais essayer de l’apprécier à sa juste valeur. Il y a quatre ans, on était en train de sauver Jean Le Cam. Je ne sais pas si vous vous souvenez...
Alessandro Di Benedetto (ITA, Team Plastique)
Il fait nuit. Je vais bien. Je suis au sud de l’Australie. Je vais passer dans le Pacifique dans trois jours. J’ai eu quelques problèmes de pilote automatique, du coup je vais un peu moins vite pour éviter tout empannage involontaire. Pour la nouvelle année, j’espère résoudre mon problème de pilote automatique (rires). Sinon mon souhait est de bien finir mon Vendée Globe.
(Au sujet de son suivi de la course) Je suis les traces de tout le monde avec intérêt. Il y a treize navigateurs. Ils font tous une très belle course, chacun à sa façon. De temps en temps, je regarde les messages des autres. C’est vraiment un plaisir.
(Sur sa rencontre avec un navire) J’ai vu une tâche blanche à l’horizon et j’ai cru que c’était un iceberg. J’ai eu peur mais en fait, c’était un navire de recherche océanographique japonais. Avec le soleil, j’ai cru que c’était un iceberg. Au final, cette petite frayeur était plutôt quelque chose de sympa. J’ai échangé des mots en japonais avec eux, c’était fantastique.
Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac Paprec 3)
(A propos de sa fatigue physique) Il y a une certaine lassitude. Un mois dans le Sud, c’est long. Depuis quelques jours, c’est fatigant d’être sans arrêt sous la grisaille. J’espère qu’on va retrouver de bonnes conditions bientôt. J’ai hâte d’arriver au cap Horn et de passer à autre phase. Le Sud a été frustrant pour moi car je n’ai pas pu exprimer le potentiel de mon bateau comme je voulais. Maintenant je veux prendre du plaisir et j’espère que ça va aller.
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-cœur)
La journée a été très, très fraiche. Maintenant, je me suis réchauffé. J’ai un petit chauffage à bord mais il ne permet pas de chauffer tout l’habitacle. Donc je me mets sous la couette. C’est le meilleur moyen pour reprendre de la chaleur.
(Sur 2013) Je suis passé en 2013 il y a quelques minutes donc je vous souhaite à tous une bonne année ! Je vais faire deux fois le réveillon puisque demain, je passe l’antiméridien. C’est assez exceptionnel. Une petite originalité dans cette course.
Replay : Le live du Vendée Globe du 31 décembre par VendeeGlobeTV