10 Janvier 2013 - 20h36 • 2055 vues

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Comme bien souvent, l’Atlantique Sud offre son lot de rebondissements. En arrivant au cap Horn en bénéficiant d’un autre système météo que ses trois prédécesseurs, le skipper d’Hugo Boss a joué crânement sa chance en choisissant une route à raser les côtes sud-américaines. Pour l’heure, c’est un retour gagnant…

On le pressentait depuis plusieurs jours. Alex Thomson, en faisant le pari de choisir une route délibérément différente du trio de tête, a joué gros. Et force est de constater que c’est un choix payant. Revenu au contact de Jean-Pierre Dick, il a bénéficié d’une part des soucis techniques du skipper de Virbac-Paprec 3, de l’autre d’une stratégie audacieuse.

Les jours à venir seront peut-être plus compliqués pour le skipper britannique : d’ici peu, Jean-Pierre Dick devrait pouvoir virer de bord et bénéficier d’un vent qui, petit à petit, sera de plus en plus favorable, tandis qu’Alex risque de manger son pain noir en affrontant des vents de face. Rien n’est donc encore totalement acquis et la lutte promet d’être âpre jusqu’à l’arrivée. Il reste que le Gallois fait preuve sur ce Vendée Globe, non seulement d’une détermination qui force le respect, mais aussi d’une sagesse nouvelle pour un marin dont la réputation était qu’il ne savait pas toujours ménager son matériel à bon escient. Rejoindra-t-il sur le podium final du Vendée Globe ses prédécesseurs Ellen Mac Arthur, deuxième en 2000-2001 et Mike Golding troisième de l’édition 2004-2005 ? C’est encore un peu tôt pour le dire, mais la performance mérite d’être saluée.

 

PFB