La 10e place de Maxime Sorel est venue clôturer ce matin 58 heures absolument folles dans le chenal des Sables d’Olonne. Elle vient aussi confirmer les progrès de la flotte IMOCA, qui va tenir en haleine les passionnés du Vendée Globe pendant un bon mois encore.
Ce qui s'imaginait se voit désormais : sur son foil valide, Charlie Dalin va vite. Cap plein nord, au reaching, le skipper d'Apivia a avancé à 20,2 noeuds de moyenne cette nuit, reprenant la tête des mains de Louis Burton (Bureau Vallée 2). Leurs routes vont se croiser d'ici peu. Mais ce croisement n'est qu'un des éléments du scénario jouissif de cette fin de Vendée Globe.
Plus l’arrivée se rapproche, plus l’issue de la course est incertaine. Certes, Louis Burton pourrait tirer son épingle du jeu mais il faut prendre trop de pincettes pour y croire déjà. Ce 74e jour de course est l’occasion, aussi, de s’épancher sur l’effet d’une si longue route seul en mer. Maxime Sorel évoque la difficulté de se projeter sur l’arrivée, Manuel Cousin sa façon de se surpasser, Clément Giraud ses podcasts et Kojiro Shiraishi le bonheur d’être en mer. Ainsi va le Vendée Globe, où certains subissent des grains, de fortes chaleurs et même de la neige…
Kojiro Shiraishi : « Je prie tous les jours pour que ma grand-voile tienne »
Affichant toujours ce large sourire qui le caractérise, Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One) était en visio ce matin jeudi 21 janvier. Un skipper heureux !
Entre les vacations, les images de visioconférence et les vidéos envoyées depuis le bord, les marins du Vendée Globe vivent ce jour de Noël à leur manière, avec humour ou avec tendresse, parfois avec quelques contrariétés et, pour trois d’entre eux, deux fois.