" Il ne reste plus que deux jours de ce long au près. Au fil des heures, le vent s'ouvre un peu, donc ça devient un peu plus confortable. Cette remontée au vent, c'est comme quand on se rapproche d'un sommet d'une montagne et quand on pense y être... Il reste encore un peu plus. Passer 4 ou 5 jours comme ça c'est un peu fatiguant, mais nous y sommes presque.
Les journées sont belles, mais la nuit il fait un peu frais, donc la salopette est de retour et le plaisir de naviguer pieds nus est terminé. Maintenant, je vais devoir attendre pour le refaire l'été prochain.
Bientôt une zone avec moins de vent viendra, il s'agit de faire le tour du centre de l'anticyclone des Açores, à la recherche des vents porteurs au nord. Là, nous devrons attraper la prochaine tempête qui peut me mener vers l'est. Espérons que les conditions soient bonnes et gérables, il reste encore quelques jours pour avoir une prévision fiable. "
Didac Costa / One Planet One Ocean
11:37
Article
Vigilance max
Ce n’est pas fini ! Des boulets de canon s’abattent sur le champ de bataille de l’Atlantique Nord. Depuis plusieurs jours, les dépressions se succèdent. Les derniers milles vers l’arrivée ne sont aucunement l’occasion de se relâcher pour les marins solitaires impatients et fatigués. La vigilance est maximale sur la route des Sables d’Olonne.
Petite pause dominicale avant une nouvelle salve d’arrivées à partir de demain, lundi 1er février. Les marins sont impatients de retrouver la terre ferme. A commencer par Armel Tripon qui a décidé de mettre un terme à son stand by devant la péninsule ibérique et de faire route vers le finish. Le skipper de L’Occitane en Provence a fait son entrée dans le golfe de Gascogne et risque de braver les conditions tempétueuses qui y sévissent pour franchir la ligne demain matin. Ses dernières 24 heures de mer seront peut-être les plus dures de son tour du monde !
La 10e place de Maxime Sorel est venue clôturer ce matin 58 heures absolument folles dans le chenal des Sables d’Olonne. Elle vient aussi confirmer les progrès de la flotte IMOCA, qui va tenir en haleine les passionnés du Vendée Globe pendant un bon mois encore.