Près de six mois après les premières arrivées du Vendée Globe, la prochaine édition est dans toutes les têtes. Et l’engouement de la dernière édition est prégnante : ils seraient environ 45 marins à rêver être sur la ligne de départ. État des lieux avant l’été, alors que le contre-la-montre est déjà lancé.
Ce jeudi 11 février à 20 heures 29 minutes et 56 secondes (heure française), Alan Roura a franchi la ligne d’arrivée des Sables d’Olonne en 17e position après 95 jours, 06 heures, 09 minutes et 56 secondes de course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Le skipper de La Fabrique et benjamin de la course, qui n’a pas été épargné par les soucis techniques, boucle ainsi son 2e Vendée Globe consécutif.
Ils l’ont attendu pendant des jours et en ont même rêvé : le premier repas, sur une table stable, loin des plats lyophilisés et du réchaud. Entre leurs choix parfois détonants et l’organisation en cuisine, retour sur l’histoire de ces repas pas comme les autres.
Ils ont déjà bravé les tempêtes, la pétole, les galères et la solitude. Désormais, ils vont affronter le froid et les températures négatives venues de la terre, mais ça n’aura aucun impact sur leurs émotions. Quatre skippers sont attendus aux Sables d’Olonne ce jeudi (Arnaud Boissières, Kojiro Shiraishi, Alan Roura et Stéphane Le Diraison) et ils seront vite rejoints par Pip Hare. Pour ceux-là comme pour les autres encore en course, l’idée de s’élancer à nouveau au Vendée Globe, dans quatre ans, fait déjà son chemin.