Commentaires de Patricia Brochard, co-présidente de SODEBO, et de Thomas Coville, skipper du maxi trimaran SODEBO, à l'arrivée du 7e Vendée Globe
« En matière de sponsoring, il faut avant tout être cohérent, » souligne Patricia Brochard, co-présidente de SODEBO, parrain officiel du Vendée Globe pour la troisième fois et partenaire de la voile depuis 1998. « S’il faut que les valeurs de l’entreprise correspondent à celles du support retenu, l’expérience montre qu’il ne faut pas utiliser mais accompagner l’action ou le sport que vous avez choisi, » poursuivait-elle. « Nous sommes aussi partenaire d’un bateau et d’un skipper (Thomas Coville), ce qui est atypique et nous aide sans doute à aborder de façon globale le sponsoring. » Ces deux actions menées sur le long terme autour du sponsoring voile participent sans nul doute aux excellents résultats que SODEBO a enregistrés en décembre en termes de notoriété et d’image de marque. La co-présidente de SODEBO relève enfin l’intérêt des nouveaux médias « qui rajeunissent le public et offrent à chacun la possibilité de choisir sa façon de suivre la course en fonction de son âge et de ses centres d’intérêts. »
Connaissant bien l’engagement qu’implique une aventure extrême comme le Vendée Globe, Thomas Coville, spécialiste des tours du monde toutes catégories confondues, salue la performance des coureurs, tous autant qu’ils sont. Le skipper du maxi-trimaran SODEBO a bien "mordu" à ce plateau d’exception.
Pour lui, la victoire de François Gabart et son temps record en dessous des 80 jours est « une belle histoire. Quelque soit le résultat, l’effort est toujours là. Ici, la trajectoire est magique, notamment dans la remontée de l’Atlantique sud. Le skipper de MACIF a fait du gain dans l’Est, avant de filer tout droit, ce qui lui permet de passer sous la barre des 80 jours. »
La course de Alex Thomson (Hugo Boss) qui devrait accrocher le podium épate aussi le skipper de SODEBO : « Il fait une super course avec un bateau qui n’est pas de la dernière génération (plan Farr de 2007). C’est bien qu’il y ait un anglo-saxon sur le podium. C’est aussi un marin qui a connu des galères d’où sa réaction solidaire envers Jean-Pierre Dick (dont le bateau Virbac-Paprec3 progresse sans quille depuis cinq jours). » Un Jean-Pierre Dick qui, « même s’il est né avec une cuillère d’argent dans la bouche, se forge » selon les mots de Thomas « sa propre histoire en travaillant depuis presque 20 ans sur cette course. C’est tout simplement sublime et tellement engagé. »
Enfin et à propos de ce qu’on pourrait appeler l’autre course, Thomas apprécie tout particulièrement la sincérité du voyage d’Alessandro di Benedetto (Team Plastique) qui fait une course qui lui ressemble : « il est dans son monde, un monde authentique et sans retenu dans ce qu’il partage. Il est bien sur l’eau et il aime ce qu’il fait. Son enthousiasme communicatif fait plaisir. »