Benjamin Dutreux : " J'ai eu un peu chaud aux fesses "
Il s'en est fallu de peu que Benjamin Dutreux reste coincé dans la dorsale, bien décidée à le croquer en mode PacMan. Au prix d'une nuit blanche, le skipper de OMIA - Water Family s'en est sorti, hier. Cap au nord, désormais, le Vendéen s'active pour rester dans le match.
A quatre jours de l’arrivée, les leaders récitent leur partition respective. Dans le sud des Açores, chacun pousse sur sa… voie, clamant son droit à empocher ce 9e Vendée Globe dans une emballante cacophonie.
Heureux qui, comme un skipper, a fait un beau voyage
Mêmes acteurs, mêmes incertitudes et même bataille acharnée. Neuf skippers mènent la course, avec un léger avantage pour deux hommes : Charlie Dalin et Louis Burton. Alors que le second continue une route plus Ouest, les regards sont focalisés sur les fichiers météos. Pour le reste de la flotte, une idée reste en tête : celle d’un plaisir toujours aussi intense à manœuvrer seul à travers les océans depuis 72 jours.
Le skipper d’OMIA-Water Family était encore ce mardi à 5h00 dans un pot au noir à rallonge, se débattant surtout avec des algues sargasses qui bloquent son hydrogénérateur…
Entrée en tout début d’après-midi dans les débuts d’un alizé de Nord-Est à hauteur de Cayenne, la tête de la course en a presque terminé avec un pot au noir qui, tout compte fait, n’aura pas creusé tant d’écart que ça. C’est au tour de Damien Seguin (Groupe Apicil) de se préparer à en sortir en compagnie de Giancarlo Pedote (Prysmian Group), et à Jean le Cam et Benjamin Dutreux de l’affronter… En espérant ne pas se faire claquer l’élastique sur les doigts.