vague

Engagement n°2
Impliquer l'écosystème du Vendée Globe

Un cadre responsable dès l’appel d’offre

La société organisatrice du Vendée Globe, présidée par Alain Leboeuf, également président du département de la Vendée, est une Société Anonyme d’Économie Mixte créée en 2003. Cette structure est détenue par des collectivités locales telles que le Conseil Départemental (actionnaire majoritaire), la Ville des Sables d’Olonne, et la Région des Pays de la Loire, ainsi que par 32 entreprises du tissu économique vendéen. Soumis au code de la commande publique, ses prestataires sont sélectionnés par le biais d’appels d’offres. Cela permet à l’organisation d’intégrer des clauses environnementales pour s’assurer de collaborer avec des entreprises ayant une vision alignée à la sienne en matière de responsabilité environnementale.

Ces clauses concernent aujourd’hui tous les secteurs à fort impact. De nombreux marchés, comme la gestion du bar et de la restauration du village sont par exemple concernés. Quand le marché actuel n’est pas encore suffisamment mature pour proposer des solutions à la hauteur des engagements souhaités par le Vendée Globe, ces clauses permettent de lancer un signal fort auprès des prestataires et d’initier des échanges en vue de faire évoluer ces secteurs.

port des sables d'olonnes vu du ciel

Et concrètement ?

Le marché de la signalétique mer, qui concerne la production des cagnards, drapeaux et insigna embarqués sur les bateaux, comprend des critères de notation directement lié à l’impact environnemental des solutions proposées, et plus précisément sur les “moyens mis en œuvre pour maîtriser l’impact environnemental de la prestation (Ecoconception dans la production, pourcentage de recyclabilité de chaque élément, écoresponsabilité des matériaux, certifications et labels environnementaux, démarche responsable globale de l’entreprise etc.,emballage des éléments...)”

Une charte pour responsabiliser les acteurs du village

La charte exposants, initiée par l’organisation du Vendée Globe en 2020, s’est renforcée à la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne 2022 et devient encore plus exigeante pour le Vendée Globe 2024. Axée sur la lutte contre le jetable et la gestion responsable et circulaire des ressources, elle vise à faciliter et encourager le changement chez les exposants, conformément à la philosophie de l’événement, qui souhaite accompagner son écosystème vers des pratiques plus responsables.

Et concrètement ?

Tous les exposants du village de 30 000m² du Vendée Globe doivent (liste non exhaustive):

  • Être en conformité avec la loi AGEC (Loi Anti-Gaspillage pour une économie circulaire)
  • Ne pas utiliser d’objets en plastique à usage unique (paille, couverts, vaisselles, barquettes ...) sauf si nécessaires à la conservation des aliments
  • Ne pas utiliser d’emballage plastique dispensable
  • Ne pas utiliser de sacs en plastique (même non jetables)
  • Remplacer les serviettes en papier à usage unique par des alternatives réutilisables ou compostables 
  • Ne pas utiliser de gobelets à usage unique
  • Ne pas vendre et/ou distribuer de bouteilles en plastique : les boissons devront être distribuées ou vendues dans un contenant réutilisable. Les visiteurs auront accès aux fontaines à eau.

     

  • Proposer de préférence des viandes labellisées (label rouge, AOC ou AOP...) ou d’origine française ou élevées en plein air et des produits de la mer issus de la pêche ou de l’élevage durable
  • Proposer de préférence des produits de saison
  • Proposer de préférence des produits locaux
  • Redistribuer l’ensemble des surplus alimentaires, par ses propres moyens ou via l’organisation de l’événement
  • Sensibiliser les visiteurs aux enjeux d’une alimentation durable, via ses propres supports de communication ou via ceux fournis par l’organisation
  • Proposer des offres alimentaires équilibrées
  • Mettre en place des actions pour prévenir le gaspillage alimentaire

Engagement n°3 
Minimiser l’empreinte directe du village événementiel

Repenser le parcours du déchet et favoriser l’économie circulaire

En collaboration notamment avec la ville et la communauté d’agglomération des Sables d’Olonne, Trivalis, CITEO, LILOKAWA, La Ressourcerie culturelle de Montaigu et GOBI, le Vendée Globe repense la gestion des déchets en envisageant leur parcours selon la philosophie des 5 R : Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler (en dernier recours), et Rendre à la terre ce qui est compostable.

 

illustration d'une tente en forme d'igloo avec écrit Village responsable

Pour concrétiser cette vision, une brigade verte est instaurée pour sensibiliser le public, dialoguer avec les exposants,  et garantir un tri optimal des déchets, y compris un sur-tri.*

Des fontaines à eau seront installées sur le village, éliminant ainsi la distribution et la vente de bouteilles en plastique. Parallèlement, la signalétique a été repensée pour s’inscrire dans une logique d’économie circulaire en priorisant le réemploi et l’upcycling.

*Les équipes de la brigade verte effectueront un second tri dans une zone dédiée, en arrière du village. Cela permet de vérifier le bon respect des consignes afin de maximiser le taux d’acceptation des sacs par les services de collecte et donc leur bon tri.

Et concrètement ?

L’ensemble des supports de signalétique ont été pensés pour être revalorisés à l’issue de l’événement, soit par les partenaires soit par l’organisation qui s’associe à l’atelier LILOKAWA et à la Recyclerie Culturelle de Montaigu pour réemployer et upcycler les supports. 

Une collection capsule sortira en amont de la course, confectionnée à partir de la signalétique du dernier Vendée Globe (2020-2021). Les produits issus de la collection 2024-2025 seront disponibles en pré-commande lors du village de la 10e édition. Ces produits uniques permettent de donner une seconde vie à nos supports de communication et d’information.

illustration d'un hamburger : texte promouvoir une alimentation durable

Promouvoir une alimentation durable

Le volet alimentation et boissons représente presque 10% de l’impact de l’événement, et rentre dans le périmètre direct de l’organisation, qui s’appuie sur les appels d’offre et la charte exposants pour guider les restaurateurs du village vers une alimentation durable.

Qu’est-ce qu’une alimentation durable ?
L’alimentation durable se caractérise par une approche plus végétale, une consommation plus locale et de produits de saison tout en réduisant le gaspillage alimentaire.

Et concrètement ?

Chaque jour, des produits locaux et de saison seront mis à l’honneur dans les offres des restaurants du village.

illustration d'un robinet et d'une ampoule avec le texte : Gérer l'eau et l'énergie de manière responsable

Gestion raisonnée des ressources en eau et énergie

Adoptant un usage responsable des ressources précieuses que sont l’eau et de l’énergie sur le village événementiel, le Vendée Globe met également à l’honneur les énergies vertes produites localement. Cette initiative s’inscrit dans une démarche alignée sur les objectifs nationaux de sobriété énergétique.

Le staff et les visiteurs seront sensibilisés aux écogestes pour l’utilisation des ressources Eau et Energie, en lien avec Vendée Eau et le SyDEV.

Engagement n°4
Proposer aux visiteurs des alternatives à faible empreinte carbone pour rejoindre le village

Le volet des déplacements constitue le poste le plus émissif de l’événement, c’est donc là que réside le défi majeur. Par ailleurs, pour l’organisation, c’est un impact indirect, car le choix du mode de déplacement incombe au visiteur. Le rôle de l’organisation est dès lors de faciliter et d’inciter le recours aux mobilités douces, pour éviter l’autosolisme. Le Vendée Globe, conscient qu’un tel défi ne se relève pas seul, s’est rapproché du Département de la Vendée, de la Ville et de la Communauté d’Agglomération des Sables d’Olonne, de la Région des Pays de la Loire, du Groupe SNCF, de TGV Inouï, d’En Vendée, du SyDEV, et de l’ADEME, afin de créer une commission mobilités, dès janvier 2023.

Son objectif est d’établir un dispositif complet de solutions de mobilités à faible empreinte carbone pour les visiteurs et de les rendre désirables afin de modifier les comportements et les habitudes. Une campagne de communication dédiée, relayée par l’ensemble des partenaires mobilités, accompagne la mise en place du dispositif. Les solutions sont axées sur l’utilisation du train, du covoiturage, des bus et navettes, du vélo, des voitures non thermiques, de la marche, etc.

illustration avec un bus, un train et un homme à vélo

Et concrètement

  • Parkings dédiés au covoiturage
  • Billets de trains régionaux en vente au tarif unique de 5 euros
  • Parkings à vélo installés à l’entrée du village
  • Station multi-énergie aux Sables d’Olonne...
imoca en navigation

Maîtriser la consommation à bord des IMOCA

Une démarche globale

Cette démarche de réduction de l’impact des déplacements s’applique également à l’organisation du Vendée Globe. Les skippers, qui inspirent le grand public et influent nos imaginaires, s’inscrivent eux aussi dans cette démarche : utilisant la force du vent pour faire le tour du monde, les skippers devront dès 2028 mettre fin à l’utilisation du thermique lors de leur tour du monde* (utilisé principalement pour faire fonctionner les appareils technologiques à bord, et pour se chauffer). Cela a déjà été réalisé en 2016 par le skipper Conrad Colman, de nouveau candidat pour le Vendée Globe 2024. Il souhaite en faire de même pour le prochain tour du monde et il n'est pas le seul : Fabrice Amedeo affiche cette même ambition. Yannick Bestaven, vainqueur du Vendée Globe 2020, est coconcepteur de l’hydrogénérateur, une très bonne alternative à l’énergie fossile qui équipe les bateaux de course depuis maintenant plusieurs années.

*Hors dispositif sécurité

Nos partenaires mobilités

Engagement n°5
Limiter l'impact des bateaux IMOCA

Une classe pionnière et engagée

La Classe IMOCA, l’association des skippers qui participent au Vendée Globe, est la première classe de course au large à avoir voté des règles en faveur de la transition. 

La charte IMOCA appelle les équipes à mesurer et réduire leurs émissions. Chaque nouvel IMOCA doit faire l’objet d’une Analyse du Cycle de Vie de sa construction. L’utilisation de matériaux alternatifs pour les parties amovibles (table à cartes, sièges, couchettes, cles etc.) sont retirées du poids de jauge du bateau, dans une limite de 100 kg. Cette mesure incite les équipes à innover. Chaque concurrent doit avoir une « Green Sail*» dans son jeu de voile, parmi les huit autorisés sur le circuit. Une règle exceptionnelle permet aux équipes d’imaginer des solutions de motorisation alternatives.

*Green Sail : La classe IMOCA a travaillé de concert avec les voileries de la flotte pour réduire l’impact des voiles embarquées à bord des bateaux. Chaque skipper doit embarquer a minima une voile respectant les critères fixés par la règle (limitation des déchets, de l’énergie et du transport).

Une innovation encadrée : Cap Carbone 2028 
Le règlement du Vendée Globe 2028, aussi appelé avis de course, prendra en compte un Cap Carbone pour encadrer la construction des futurs bateaux neufs afin d’en limiter l’impact.