29 Décembre 2012 - 15h48 • 2505 vues

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Retrouvez les principales déclarations de Dominique Wavre, Jean Le Cam, Jean-Pierre Dick et Bertrand de Broc, appelés pendant le Live du Vendée Globe de samedi.

Dominique Wavre (Mirabaud)
La journée d’aujourd’hui a été bien calme. Je suis en train de longer la bordure sud d’un anticyclone, c’est très tranquille. On a plus l’impression d’être dans un alizé très gris et très froid que dans les mers du Sud.

Dans les mers du Sud, il y a une sorte de pureté de l’air, il n’y a aucune pollution, c’est vraiment magnifique. Et puis, sur le plan humain, on est vraiment seul. Le Pacifique, c’est le plus grand désert du monde. Quand il y a un rayon de soleil qui éclaire le bleu de l’océan, c’est vraiment magnifique.

Jean Le Cam (SynerCiel)
C’est un peu chaud pour l’instant, j’ai 29-30 nœuds de vent. Normalement ça devrait s’améliorer dans les heures qui viennent. Je suis un peu tendu. (Il quitte brusquement le téléphone, puis revient quelques secondes plus tard) J’ai presque fait un départ au tas. C’est chaud, chaud, chaud… Si je vous dis que c’est chaud, c’est que c’est chaud ! Si on avait des vents stables, ce serait plus facile mais là ce n’est jamais le cas. On essaye de gérer au mieux mais il y a un moment où le calme, quand il y a un peu de soleil, qu’est-ce que ça ferait du bien ! Dès que ça mollit, qu’est-ce que c’est bien !

Si le Pacifique est un mauvais souvenir (ndlr : il avait chaviré à 200 milles du cap Horn lors de la dernière édition) ? Tout le monde a de mauvais souvenirs donc on essaye de ne pas vivre que sur des mauvais souvenirs. J’essaye de faire au mieux. Là, honnêtement, la vacation d’aujourd’hui, c’est un peu tendu.

Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3)
C’est bon pour le moral de remonter sur ceux de devant. Il me faudrait un petit peu de réussite pour arriver à revenir mais là, mes concurrents de devant ont retouché du vent donc ça va s’égaliser.

J’ai hâte de sortir des mers du Sud, ça a été un peu compliqué pour moi, je n’ai pas eu beaucoup de réussite, pas mal de frustration. J’ai envie d’exploiter pleinement le potentiel de mon bateau dans l’Atlantique.

C’est dur ici, l’humidité est très élevée, un mois dans son bateau, ça use, ça use. Ce qui me manque le plus, c’est un ensemble de choses. Un peu d’espace, un bon repas… C’est plein de choses plus que quelque chose de particulier. Mais ce dont on souffre le plus ici, c’est l’humidité. Il faut faire attention aux endroits où on met nos vêtements. Je souffre beaucoup des pieds, on leur fait vivre un calvaire.

Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets)
En ce moment, ça va. Ce sont des conditions assez calmes, le vent n’est pas loin derrière. D’ailleurs Tanguy (De Lamotte) sur son navire rouge approche doucement. Là, j’ai 20 nœuds mais je devrais toucher 25 dans la journée et aller un peu plus vite. Les conditions sont excellentes, la mer est belle, la lune est pleine.

Je commence à bien connaître le bateau. C’est vrai que j’avais beaucoup de choses à apprendre. J’ai peut-être été un peu trop prudent au départ, j’avais peu navigué dessus avant. Je commence à me régaler avec le bateau, c’est un très beau bateau, je devrais arriver à le faire mieux fonctionner que ça mais c’est difficile de tirer ces bateaux à 100%.

 


Replay : Le live du Vendée Globe du 29 décembre par VendeeGlobeTV