SAEM Vendée: derrière cet acronyme se cache le planificateur de la course autour du monde sans escales et en solitaire. En ce début d'année 2018 propice aux voeux, l'occasion est donnée de faire le point sur cet événement mythique.
Près d’un an depuis la fin du Vendée Globe 2016-2017, confortée par des bilans très positifs, la SAEM Vendée travaille déjà sur la 9e édition, prévue en 2020. Toujours à la recherche d’améliorations et forte du succès grandissant de l’événement, l’organisation se prépare déjà à la prochaine édition qui sera marquée par quelques évolutions.
« Le Vendée Globe est plus qu’une course mais bien un événement incroyablement populaire. Cela nécessite que l’on s’organise dès aujourd’hui », explique Laura Le Goff, la directrice générale de la SAEM Vendée depuis le 16 mai 2016.
En phase préparatoire du prochain événement, la SAEM Vendée va prochainement lancer ses appels d’offres et, comme à chaque nouvelle édition du Vendée Globe, s’activer à la recherche de partenariats. « En outre, nous devons continuer à innover pour procurer du rêve à tous ceux qui nous suivent et renforcer l’événement sportif», lance Laura Le Goff.
Avis de course attendu fin mars
Le président de la SAEM Vendée, Yves Auvinet, a souhaité être très en avance sur l’aspect réglementation de la course. Ainsi, l’organisation a retenu, dès octobre dernier, sa direction de course. C’est Jacques Caraës, déjà directeur de course sur l’édition 2016-2017 et directeur de nombreuses courses (notamment la prochaine Route du Rhum ou encore la Barcelona World Race), qui a été reconduit avec à ses côtés, Hubert Lemonnier, Guillaume Evrard et Pierre Hayes, qui rejoint l’équipe en tant qu’assistant. Ils formeront le quatuor indispensable au bon déroulement du prochain Vendée Globe.
A l’heure où la grande majorité des marins s’active dans la recherche de partenaires, la direction de course s’est donnée « quasiment une année d’avance sur les précédentes éditions puisque l’avis de course sera publié fin mars-début avril », souligne Laura Le Goff.
Le Vendée Globe est incontestablement pour beaucoup de marins un événement sans équivalent qu’il est nécessaire de préparer très en amont. Aujourd’hui, beaucoup de skippers sont déjà en préparation mais tous ne pourront sans doute pas prendre le départ le 8 novembre 2020...
La directrice générale de la SAEM Vendée explique : « Préparer une course comme celle-là est un travail très exigeant. Cela nécessite de trouver des partenaires et des moyens, d’avoir un bateau fiable et d’avoir réussi à se qualifier sportivement. Par ailleurs, le nombre de places est nécessairement limité même si aujourd’hui, celui-ci n’est pas définitivement arrêté. »
En liaison avec l’association IMOCA, avec laquelle elle est en relation permanente, la SAEM Vendée souhaite maintenir la diversité des projets, ceux qui s’inscrivent dans une optique de compétition et les pionniers qui restent des porteurs de rêve. Et Laura Le Goff d’ajouter : « C’est ça le Vendée Globe et bien plus encore. »
Un budget global de 12,4 millions d’euros
Le budget de la SAEM Vendée pour quatre ans se chiffre à 12,4 millions d’euros.
Le premier parrain est le Département de la Vendée, suivi par Sodebo, partenaire historique et exclusif, par la Ville des Sables d’Olonne et par la Région des Pays de la Loire.
Au sein de la SAEM Vendée, le Conseil départemental de la Vendée est actionnaire majoritaire à 56%, les Sables d’Olonne à 17%, la Région à 12% et une trentaine d’actionnaires privés à hauteur de 15%.