Il aura fallu près d’une semaine de réparations à Kojiro Shiraishi pour pouvoir à nouveau hisser sa grand-voile. Le skipper japonais, victime d’une avarie de pilote qui avait entraîné la déchirure de sa voile, a dû retrousser ses manches et s’armer d’une grande patience pour la remettre en état. Il a pu commencer à repartir, cap au Sud.
Au cœur de la dépression Thêta, les pilotes automatiques de DMG MORI Global One, calés sur le mode “vent” c’est-à-dire sur les anémomètres en tête de mât, avaient fait faire au bateau une succession d’empannages sur la panne. Résultat de l’incident : quatre lattes de grand-voile cassées entraînant une déchirure située sur la partie haute de la grand-voile.
Le skipper, déterminé à réparer et ne pas abandonner, s’était lancé dans de grosses réparations. Aidé par son équipe technique et la voilerie North Sails, Kojiro a dû redoubler d’ingéniosité. Il a d’abord dû couper les bords endommagés, faire un ourlet avec du Sikaflex, refaire de nouvelles lattes et renforcer le tout en boulonnant deux plaques de carbone de part et d’autres de la voile. Le pont du monocoque fut ces derniers jours transformé en voilerie !
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La rédaction du Vendée Globe / M.L