Affichant toujours ce large sourire qui le caractérise, Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One) était en visio ce matin jeudi 21 janvier. Un skipper heureux !
« On en a fini avec les mers du sud, je suis super content. Avec mon avarie de grand-voile, j’ai pensé me retirer de la course. Si je suis encore en course, c’est grâce à la force de mon équipe et à mes supporters. Je ne pensais pas que la voile tiendrait aussi bien. C’est presqu’un miracle !
Cette année de préparation pour le Vendée Globe a été très difficile et avec le contexte sanitaire, les bateaux neufs comme le mien n’ont pas pu naviguer beaucoup. Je découvre de nouvelles choses tous les jours, des choses à améliorer. Je suis sûr que le bateau va finir le tour du monde et au retour il y aura des choses à faire car on aura tiré des enseignements. On a perdu un peu de temps de préparation.
Je suis le plus heureux du monde, tous les jours. Je suis toujours en course, même si je suis un peu à l’arrière du peloton. Je suis heureux d’être sur l’eau, de naviguer. Il y a eu des moments de petits plaisirs comme Noël, le nouvel an… Ce sont des moments spéciaux à vivre sur l’eau.
À ce stade de la course, je ne ressens plus trop la solitude, tous les skippers ont très hâte d’arriver en France, il y a ce sentiment d’espoir, cette hâte de revoir nos familles. J’y pense de plus en plus. C’est un sentiment spécial.
Je navigue actuellement au point le plus loin du Japon, je suis vraiment à l’opposé de la terre. J’ai reçu beaucoup de messages de mes supporters au Japon. Le Vendée Globe est maintenant connu là-bas, je suis vraiment content de ça. Je ne sais pas si je ressens de la fierté, la course est encore longue ! Il reste le pot au noir, le golfe de Gascogne… J’espère finir ce tour du monde, qu’un miracle se produise pour que ma voile tienne jusqu’au bout, je prie tous les jours pour ça ! »
Kojiro Shiraishi / DMG MORI Global One