29 Novembre 2012 - 14h13 • 2109 vues

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Retrouvez les principales déclarations des skippers lors du live du Vendée Globe de jeudi. Au programme : François Gabart, Armel Le Cléac'h, Bertrand De Broc, Alessandro Di Benedeto et Bernard Stamm,

François Gabart (FRA, Macif)
Tout va bien à bord de Macif. L’air rentre progressivement, ça fait du bien, ça fait quelques jours qu’on attendait ça. Ce n’est pas très fort, entre 18 et 20 nœuds, la mer est plutôt plate mais ça glisse facilement, le bateau va assez vite. Tant mieux. On a rattrapé un peu le retard accumulé ces derniers jours.
Il n’y a pas grand chose à faire pour la journée qui arrive, plus tard il y aura des changements de voile, l’empannage... Mais pour l’instant c’est plutôt tranquille.
Je me sens prêt pour aller dans les mers du Sud ! J’ai envie, j’ai hâte.

Visio Armel le Cléac’h (FRA, Banque Populaire)
Ca va, on avance doucement mais sûrement dans le Sud. On termine de contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène et on avance vers la prochaine porte des glaces, la porte des Aiguilles. Le vent n’est pas encore très établi mais il se stabilise dans la bonne direction.
Je regarde un peu mes petits camarades. Ils sont tous dans mon ouest donc je me méfie. Depuis une semaine c’est revenu par derrière, devant on était bloqués par l’anticyclone et par le peu de vent dans le Sud. On attaquera l’Océan Indien tous ensemble.

Bertrand de Broc (FRA, Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets)
J’étais dans les manœuvres avant que vous m’appeliez : envoi du gennaker, empannage, envoi du génois... C’était un peu sport mais là je suis à 18-19 nœuds. Il faut gratter quelques milles devant et j’ai bien peur que la petite porte de Sainte-Hélène se referme sur moi. On verra avec la météo mais ça va vite partout, il faut essayer d’avancer.
C’est toujours un endroit un peu difficile. L’anticyclone se déplace un peu vite et j’ai bien peur que Cali et moi on soit obligé de faire le tour par le Sud.
La vie commence à s’organiser, j’ai mis un peu de temps à tout mettre en place dans le bateau et à me sentir bien. Les autres étaient mieux préparés que moi mais maintenant on va essayer de faire la différence sur la distance.

Alessandro Di Benedetto (FRA/ITA, Team Plastique)
Ca va bien, le vent a molli un peu donc ça pourrait aller mieux mais je ne me plains pas parce que j’ai encore du soleil. Du moment qu’il y a du soleil, tout va bien ! La météo varie beaucoup pendant la journée, pour le moment il faut faire un réglage de voiles  toutes les 2-3 minutes. Le vent arrivait jusqu’à 6-7 nœuds alors qu’avant il était à 17. J’ai presque vidé toutes les ballasts, jusqu’à 4 tonnes d’eau.
Mes salades, je vais reprendre la production mais dans les Tropiques c’est délicat car il y a beaucoup d’humidité.

Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
C’est mon anniversaire, c’est un jour particulier. Tous les messages sont super sympas, c’est touchant. Je me souviendrai de mes 49 ans !
Il n’y a pas beaucoup de vent, il tarde à rentrer et ça n’avance pas très vite. A l’ouest, ils déboulent et nous on va avoir du mal à démarrer.  On pense parfois à descendre et à pousser le bateau avec des palmes (rires). On est obligé d’être un peu fatalistes, le vent rentre quand il veut. Il faut qu’on arrive à décoller.

Il y a pas mal de réglages pour essayer de profiter du vent qui rentre et ne pas trop perdre de vitesse quand il s’en va. Mais j’ai pu aller me reposer, je suis en pleine forme. 

Mike Golding (ENG, Gamesa)

Je me sens bien. Je pense que nous sommes dans un bon endroit, Jean [Le Cam] est mieux placé que moi. Globalement, nous allons refaire notre retard sur le groupe de tête et c'est la chose la plus importante. Armel avance plus vite que ce que j’avais prévu. Alex avance bien aussi. Mais encore une fois, il semble que refaisons un peu notre retard.

Nous commençons à descendre vers le sud. Le temps se refroidit, les shorts sont rangés Mais c’est encore une journée magnifique, avec du soleil, du ciel bleu mais nous ne sommes plus très loin des mers du sud.