04 Décembre 2012 - 16h18 • 2433 vues

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Retrouvez les principales déclarations du live du mardi 4 décembre.

François Gabart (FRA, MACIF)

Le jour où ils ont déplacé la porte, j’ai tout de suite regardé et je savais que c’était chaud. Je ne vais pas trop trainer sur le chemin car, plus on va arriver tard là bas, plus on aura du vent faible.

Il y a beaucoup de vent et ça a été un peu sport ce matin. Mais je ne me plains pas, j’ai pas mal dormi cette nuit. Hier, ça a été super dur car le vent était très instable. Je suis passé au près, au portant donc j’en ai bien bavé et ça m’a pas mal fatigué. Mais en général, ce sont plutôt des conditions sympas.

 

Jean Le Cam (FRA, SynerCiel) :

Chaque jour est différent. Cette nuit, il y a eu pas mal de vent. Il y avait de l’air dans la dépression mais là ça a tendance à se calmer. Ça ne fait pas de mal. Mais cette nuit, la mer déferlait donc ce n’était pas facile à gérer.

La stratégie va être celle de tout le monde, à savoir : éviter l’anticyclone qui se présente mais pour le moment, ce n’est pas facile.

 

Alessandro Di Benedetto (ITA, Team Plastique)

C’est un plaisir fou de naviguer sur ce bateau. Je peux courir sur le pont et rester debout. Et puis il va beaucoup plus vite que le 6,50. C’est fantastique. C’est une course magnifique, je n’ai pas de mot pour le dire. Le bateau va bien.

Pour le moment, je suis à 12-13 nœuds parfois 14. Le vent est très variable. Il varie entre 12 et 20 noeuds.  Je suis au portant avec grand voile, un ris et grand gennaker. Je vais me préparer à empanner d’ici deux heures pour descendre dans le sud-est pour un long bord d’environ 500 milles. Il y a une basse pression qui arrive donc je vais essayer de l’exploiter.

On ne peut pas s’arrêter mais on passe à coté de choses incroyables, des îles, des animaux qu’on ne peut voir que dans certains endroits. C’est fantastique de pouvoir les observer de près dans la réalité.

 

Tanguy De Lamotte (FRA, Initiatives-cœur)

Je fais du tourisme. Je suis en train de passer à côté d’une île qui s’appelle « Inaccessible Island ». Je suis au plus proche. C’est dans l’archipel de Tristan da Cunha. Je vais pouvoir voir deux îles. J’ai fait plein de photos, c’est très joli. Je suis passé à coté d’une nappe d’oiseau, c’était vraiment incroyable.

J’ai pris la barre mais pas très longtemps, quinze minutes environ. Les conditions sont sympas donc je vais peut-être la reprendre un peu. En plus ça repose un peu le pilote (ndlr : le pilote automatique).

 

Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)

Il y a des manœuvres. Ce n’est pas facile. Il faut que ça se stabilise car c’est un peu le rodéo des mers. Le cheval a plutôt tendance à enfourner un peu. Le bateau prend de la vitesse et s’écrase dans la vague après. Il y a beaucoup d’eau qui passe par-dessus le bateau. Ce n’est pas facile. Je ne sais pas trop quelle voile mettre. Il faut essayer pas mal de choses.

Si la mer me laissait aller comme je voulais, j’irai plus vite. Je ne sais pas la raison exacte grâce à laquelle je suis revenu (ndlr : sur le trio de tête). J’ai peut être profité des vents. J’essaye d’aller plus vite que les autres.

Les albatros viennent vraiment près. C’est sympa. Mais c’est vrai que quand tu fais un boulot de titan pour aller vite et que tu vois un albatros qui fonce à coté de toi sans battre des ailes, c’est énervant (rires).